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 Fiona's fictions

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Fiona

Fiona


Féminin Nombre de messages : 14
Age : 30
Date d'inscription : 20/05/2007

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MessageSujet: Fiona's fictions   Fiona's fictions Icon_minitimeDim 20 Mai - 10:18

Je met "Ana, elle au moins elle est là" le nom est trop moche mais bon...

La dernière partie n'est pas terminé mais ça fait un moment que j'ai ne l'ai pas continué je pense continuer un jour xD, sinon mes fictions sont toujours centré sur TH ^^', j'invente un personnage et puis je fais entrer les TH et j'invente des choses xD.


Je me lève, je me sens lourde, trop lourde, il faut que je me soulage… je m’en veux je n’aurai pas dû céder si facilement à la tentation, je n’ai plus qu’à récupérer les dégâts que j’ai commis, je sais que c’est mal, je sais que je vais m’en vouloir, que je vais regretter, mais Ana est là elle au moins, elle est ma meilleure amie, la seule qui me comprenne, qui me soulage… J’avance encore un peu, mes jambes tremblent, je sais que je ne dois pas, mais c’est trop dur Ana m’y pousse… Elle est plus forte que moi, je ne fais pas le poids contre elle, je suis si faible, elle m’écrase et pourtant je n’arrive pas à m’en séparer, c’est la seule enfin presque qui puisse me soulager… Je cède, c’est trop tard me voilà devant cette porte close, je l’ouvre, j’entre, je fixe cette cuvette, m’agenouille, baisse la tête… Je sens des larmes perler sur mon visage meurtri par la culpabilité d’avoir encore une fois englouti ce pot de Nutella, mais maintenant c’est fait, alors je me puni, elle me puni, hein Ana ? Mes deux doigts rentre dans ma bouche ils s’enfoncent dans ma gorge, je ne les contrôle plus, ils savent déjà ce qu’ils doivent faire, depuis ils ont appris… Ma culpabilité sors enfin, les larmes perlent toujours sur mon visage, voilà que je regrette, je m’abats contre le mur, ma tête enfuis dans mes bras, je voudrai hurler mais non, je n’en est plus la force, je n’y arrive plus… Je me suis purgée de cette culpabilité mais pourtant elle est toujours là, mais ce n’est plus la même, celle ci est différente, comme un poids encore plus lourd que le précédent, je le connais, c’est le poids d’Ana… Pourquoi m’as-tu fais ça ? Pourquoi m’obliges-tu à me vider ? Pourquoi ça ? Pourquoi ? Tout c’est pourquoi tournent dans ma tête, je sens mon âme s’éteindre de jours en jours… Je n’ai plus la force de me lever, d’avancer, mais pourtant je me lève, et avance, il faut que je l’appelle, il faut que je lui dise qu’encore une fois Ana m’a battu… Il faut que je lui dise qu’encore une fois je suis si faible…


-Sandra… c’est trop tard, j’ai encore craquer… Elle m’a encore battu… Je suis désolé… Mais elle est trop forte pour moi…
-Ecoutes Claire, j’arrive , on va retravailler ensemble, on va la battre, je te le promet, on la battras, tu la vaincras !
-J’aimerai tellement te croire…
-Crois-moi !
Je l’attend, je suis là allongée dans le fauteuil, ma diététicienne, mon amie va arriver… Elle m’a promit de m’aider à la combattre… Moi Claire, du haut de mes 17 ans, je n’arrive plus à croire qu’Ana celle que j’admirai tant me veut du mal… Je réalise enfin, qu’elle n’est pas mon amie, qu’il faut que je l’élimine, mais je n’y arriverai pas seule, non, je ne suis plus seule, elle va arriver ! J’entend une voiture, je la reconnaîtrai parmi des centaines, j’avance contre la porte, elle n’a pas encore frappé que j’ouvre déjà la porte, elle se tient devant moi, je m’enfouis dans ses bras, mes pleures ne s’arrêtent pas, je me sens si mal d’avoir encore cédé… Elle l’a bien comprit, elle en a l’habitude maintenant, elle me connaît… Elle relève ma tête, me regarde dans les yeux, je sais qu’elle n’allait pas me faire la morale, comme d’autres le faisaient, elle va me soulager, sa présence me soulage déjà. Son sourire est sincère, cette personne est sincère…
-Racontes-moi tout.
Elle me regarde toujours avec insistance, nous nous asseyons dans le canapé, comme toujours et je vais lui avouer ce qu’il s’est passé… Comme depuis 3 ans…
-J’ai vu ce pot de Nutella, il me narguait, il m’attirait, il était si beau, je n’ai pas su résister, j’ai cédé… Mais Ana m’a reprit, elle m’a dit que j’avais eu tord, elle m’a dit que ce n’était pas bien, elle m’a dit de me punir, de réparer mon erreur, que je n’aurai pas dû, et je me suis purgée… Mais Ana n’est pas encore satisfaite, elle me dit que ce n’est pas assez, que je dois continuer ! Elle a raison, je me dégoûte…
-Claire, ne l’écoute plus, elle n’est pas là pour t’aider, elle n’est pas là pour te soulager, elle est là pour te faire du mal, elle te veut du mal, tu le sais Claire, tu le sais, il faut que tu te battes, on va recommencer doucement, mais d’abord il faut que je te présente quelqu’un, mon fils à voulu t’aider, je lui est parlé de ton histoire, il a ton âge, je suis sûr qu’il va pouvoir t’aider ! Bill tu peux venir maintenant !


Mon regard se posa sur ma confidente, un regard interrogateur, je devais avouer que je m’attendais à tout sauf à ça, à ce moment précis… Il fallait que j’arrête de me poser des questions, je vis un pied apparaître au sol entre la porte entre-ouverte, sans vraiment avoir le temps d’y réfléchir j’essuie d’un revers de main les larmes qui avaient coulé sur mon visage… Comme ça son fils avait mon age, il voulait m’aider ? C’était la première fois que j’attendais ça, cela me faisais une drôle de sensation, comme si, le monde avait changé, comme si, tout les gens n’étaient pas si égoïstes, n’étaient pas tous dépourvu de cœur… Rare étaient les personnes qui voulaient m’aider, mis à part ma confidente je n’en avais pas reçus… ma mère était trop occupé à cuver son vin dans la cave depuis la mort de mon père, en faite, je n’ai aucuns souvenirs de mon père… aucuns souvenirs de ma mère sobre… les personnes qui comptaient le plus pour moi étaient Ana, même si elle me faisait souffrir depuis des années et Sandra, ma confidente… ma mère en quelques sorte, elle a toujours été là depuis qu’Ana est arrivée et c’est elle qui m’a fait sortir de cette hôpital l’année passé, j’avais presque failli chasser Ana d’ailleurs, mais je n’ai pas réussis, j’ai tout échoué dans ma vie… je suis trop faible comme me le rappelle Ana, constamment… Je suis coupée de mes pensées, « Bill » entre enfin dans mon habitacle, mes yeux étaient encore brillant, et la honte avait prit possession de mes actes, de mon cœur, j’avais honte, d’avoir encore une fois craqué sous ce poids… Honte d’être si faible, si peu forte, si fatigué moralement…
Ce jeune homme était grand, malgré que je sois plutôt grande avec mon mètre 73, lui devait facilement me dépasser d’une tête, il possédait ce regard noisette, si banal mais qui pourtant, paraissait si rare, son look était si original, si hors norme, tant de si pour un être… j’adorai son look, et cette coiffure, que je pouvais comparer à une crinière de lion, le rendait à la fois si sauvage mais si tendre, si protecteur et si doux. Vous croyez que l’on peut percevoir les gens simplement par leur apparence ? Je n’y crois pas moi, je suis sûr qu’il est aussi différent que son look, il paraissait si mystérieux. A côté je me trouvais tâche, comme un parasite, mes yeux étaient brillants et rougis par mes pleurs, ma peau fade et peu lumineuse, je paraissais comme morte, au fond je l’étais il y a peu de temps, mon âme était morte… Mais je savais qu’à présent je n’étais plus seule, je commençais à sentir cette lueur d’espoir en moi, si petite mais qui commençait tout juste à renaître… j’avais envie de m’en sortir, de sortir de cette enfer, oui enfin je l’admettais c’est un enfer, un enfer de vivre avec elle, Ana, cette « maladie » comme l’appelle certain, mais moi je l’appelais simplement Ana, elle m’a soulagé et accompagné tant de temps, elle m’a fait souffrir et m’a enfoncé tant de temps, je veux la vaincre, je veux réussir une chose dans ma vie, une seule et unique chose, celle de renaître, de pouvoir revivre…
Bill s’approcha peu à peu de moi, Sandra lui laissa place à mes côtés, j’étais intimidé, je n’avais pas l’habitude de cela, sentir Sandra s’éloigner comme ça me faisait peur… la voir ressortir par cette porte par laquelle elle était entré, entendre le claquement de la portière de la voiture, puis le moteur et enfin son départ pour me laisser seule en compagnie de ce jeune homme qui m’étais inconnu m’intimidait encore plus… Il avait sentit ma gêne, il avait l’air de la comprendre, il me souriait, sans doute pour essayer de me mettre en confiance, pour me faire comprendre, qu’il voulait m’aider, ce mot était nouveau pour moi…
-Claire ? Je suis… Bill, ma mère m’a parlé de ton problème et j’ai envie de t’aider, si tu veux on peut d’abord faire connaissance ?
Je voulais répondre mais aucuns sons ne voulu sortir de ma gorge, j’acquisse donc d’un simple mouvement de tête, en me mordant quelque peu la lèvre inférieure nerveusement.
-J’ai 17 ans, je fais partis d’un groupe de rock « Tokio Hotel » je ne sais pas si tu connais et j’ai un frère jumeaux, Tom, peut-être que ma mère t’en vaguement parlé depuis que vous vous connaiss…
Subitement je pus enfin ouvrir la boche pour en sortir des sons, puis des mots qui enfin pouvaient devenir audible, je ne lui laissai même pas le temps de finir que je répondis…
-Je suis désolé, mais je n’ai plus vraiment de vie social, je ne regarde plus la télévision, et n’écoute pas la radio… je ne connais pas… Sandra… enfin ta mère ne m’a rien dit, je ne savais même pas qu’elle avait un fils de mon âge et encore moins des jumeaux…
Je fus étonnée par moi même, je ne me connaissais pas si bavarde avec des « inconnus » mais il avait réussis en un sourire sur ce visage « d’ange » à me mettre en confiance. Il me sourit encore une fois, je baisse les yeux, je ne sais pas pourquoi peut-être parce que je viens de me rendre compte que finalement je sais que je n’ai plus de vie… je l’ai dis moi même si naturellement sans m’en rendre compte… il pose une main sur mon épaule, cela me fit frissonner, ce contact était si doux… je fixais sa main et un léger sourire apparut sur mon visage, c’était la première fois que je souriais depuis des mois… mes lèvres n’avaient plus l’habitude de ce geste… je me sentais à l’aise à présent avec « Bill » je n’osais pourtant pas vraiment prononcer son nom, je ne savais pour qu’elle raison…
-Je veux te redonner goût aux plaisir de la vie ! Je te propose de m’accompagner aujourd’hui, je veux te faire « re » connaître notre ville, tu veux ?
-Vraiment ?
-J’ai dis que je voulais t’aider, je veux commencer par là, en douceur…
Douceur, ce mot il l’avait très bien choisis, ce mot allait très bien avec lui, et avec la manière avec laquelle il agissait envers moi et la façon dont il me parlait.
-Merci…
C’est tout ce que je trouvais à répondre, un merci sincère et profond qui venait de loin, un merci de soulagement… Il se leva et me regarda avec insistance, attendant qu’à mon tour je me lève, mais tout d’abord je voulais me préparer, je ne voulais plus me laisser aller à présent…


Bill avait toujours son regard posé sur moi, j’en fit de même, je le fixais dans les yeux, son regard caramel était envoûtant, cet air pétillant le traversait à chaque instant comme si la vie n’était qu’une simple droite que l’on devenait agrandir à chaque instant, comme si c’était à nous de choisir notre futur et que la vie nous y guiderait…
A mon tour je mis mise sur mes deux jambes sans le lâcher du regard, je lui fis un léger sourire.
-Je vais quand même me préparer pour sortir, je n’ai pas envie d’avoir l’air d’un sac à patate…
Je ne lui laissai pas le temps de répondre qu’immédiatement je me précipitai vers mon armoire pour y déballer en l’espace de quelques secondes toute ma garde robe, je ne retins qu’une seule chose, un jean et un tee-shirt noir descendant jusqu’à mes cuisses, avec un léger décolleté laissant percevoir mes formes généreuse et j’entourai ma taille d’une ceinture faisant le double de mon poignet. J’enfilai mes jolies ballerines noir. Mes jambes me dirigèrent vers la salle de bains, je débarbouillai mon visage avec de l’eau, lissai mes cheveux bruns qui descendaient jusqu’au milieu de mon dos, j’entourai mes yeux des noir et maquillai mes lèvres d’un léger gloss pailleté avant d’avoir brossée et inspecté méticuleusement mes dents. J’étais fin prête, je revins dans ce grand salon où je l’avais accueillis, méconnaissable par rapport à la première fois. J’eu droit à un nouveau petit sourire discret mais que j’avais réussis à percevoir.
Nous marchions depuis 20 minutes déjà, je n’avais pas dis un seul mot, je ne savais pas vraiment quoi dire en réalité… Nous avions donc marché jusqu’à ce que nous arrivions dans le centre ville, je vis le regard de Bill qui s’arrêtait sur un marchant de beignets… Non pas ça, triste réalité… Triste envie de replonger… De croquer dans une de ses gourmandises trop grasse, non, ce n’était pas moi qui parlais à cette instant c’était Ana… Il fallait que j’arrive à surmonter cette hantise… Ana cette fois tu ne me vaincra pas… Regarde bien, quand il va me proposer un beignet je vais dire oui… Tu vas voir que je suis plus forte, je vais parler cette fois, tu n’arrivera pas à me contrôler… Je le savais, il posa son regard dans ma direction, avec un gourmand sourire sur le visage…
-Un beignet ça te dis ?
Oui ! Bien sûr que ça me dit un bon beignet bien chaud contre mes lèvres, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu cette sensation ou du moins imaginé…
-Non, je ne préfère pas…
Quoi ? Ana ! C’est encore toi qui me fais ça… Encore une fois tu as gagné… Cruelle, tu es cruelle, j’en est envie mais tu ne veux pas ! Tu obsède mes pensées mais Ana, sors de moi je n’en peux plus, tu m’étouffes, je le veux ce beignet… J’en est envie, laisses-moi y goûter, juste une fois… Je me punirais après s’il le faut... Oui tu as raison je suis trop faible… Tu as raison, je n’ai pas le droit, qu’est ce qui m’ait passé par la tête, je ne dois pas manger ça… C’est interdit, je suis désolé Ana, pardonnes-moi de t’avoir trahis…
Bill me regarde avec insistance… Quoi ? Qu’est ce que j’ai dis ? J’ai compris, c’est parce que je refuse ce beignet, je viens de comprendre, s’il m’a proposé ça c’est parce qu’il veut que nous séparer Ana… Il n’a pas le droit… Je ne le laisserai pas faire, ne t’inquiètes pas ! Du moins je vais essayé car il est si déstabilisant, j’ai envie de l’écouter… Il ressemble à un ange… Mon ange à moi ! Tu vois il veux juste m’aider comme toi ! Je crois que finalement je vais l’accepté ce beignet, Ana tu vas voir je vais l’accepter car en faite, toi tu ne veux pas m’aider tu veux juste m’enfoncer… Je veux te faire du mal maintenant, je retire mes excuses, je veux te détruire comme tu m’as détruites pendant tout ce temps, je vais te combattre, je sais qu’il y a encore quelques instants j’avais encore confiance en toi, mais c’est finit Ana, tout est finit ! Tu ne vas plus me contrôler, c’est moi qui décide maintenant. Enfin je te sens reculer, tu relâches enfin la pression, je me sens respirer… Merci… Merci de me relâcher Ana, maintenant c’est moi qui te contrôle, alors finalement je vais le manger ce beignet ! Bill a l’air déçu de mes précédentes paroles, il ne relâche pas.
-Même pas pour me faire plaisir ?
-Je vais en prendre un mais seulement à une condition ! Tu m’as bien dis que tu faisais partie d’un groupe de rock ? Eh bien je veux vous entendre !
Avais-je annoncé avec un peu d’hésitation, c’est vrai que je n’étais pas vraiment à l’aise, je n’étais tout simplement pas à l’aise tout court, c’était tout nouveau pour moi… Je n’allais plus en cours depuis un moment maintenant… Mais ce serait mentir de dire que ça me manquais, je n’avais jamais aimé les cours même si je me débrouillais très bien… Avec Ana tout avait été différent… J’avais abandonné le peu de contacts que j’avais… En réalité je n’ai jamais vraiment eu d’amis…


Dernière édition par le Dim 20 Mai - 10:34, édité 2 fois
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Fiona

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MessageSujet: Re: Fiona's fictions   Fiona's fictions Icon_minitimeDim 20 Mai - 10:31

C'est petit texte en vrac que je mettrai sans doute dans un prochaine fiction donc c'est un peu spoiler.

"-Tu sais, avant chaque matin en me réveillant je voulais rester le plus possible dans mon lit afin de pouvoir rêver au maximum… Et je rêvais de passer des moments tendres enlacé dans tes bras réconfortant… Et aujourd’hui c’est ce que je vis en permanence… Un rêve éveillé… Ca fait du bien de me sentir légère… De sentir cette sensation si agréable que je découvre chaque jour en ta compagnie… Cette sensation c’est l’amour… Je peux enfin te le dire… Je t’aime… Je t’aime plus que tout… Je t’aime de tout mon cœur… "


« A toi mon cher fantôme,

Je me sens divaguer, mon corps tout entier ne réalise toujours pas… Mes cauchemars ne sont plus hanté que par cette vision, mes yeux ne voient que tes lèvres contre les siennes… Mon cœur devient de plus en plus lourd… Je t’avais simplement demandé de patienter un peu le temps que mon cœur s’ouvre à toi tout entier mais tu n’as pas su m’attendre et avant même que ça ne commence tu m’as déjà trahis… Ma désillusion n’est que plus grande… Entends-tu ce cri sourd que je délivre chaque soir avant de pleurer ? Tu m’as brisé… Tu ne m’as pas vu, ni entendu, j’étais pourtant là lors de ce concert, j’étais en partance pour ta loge et je vous ai vu… Tu m’avais pourtant promis de m’aider la toute première fois…

Tendre baisers à toi,

Claire »

Encore une fois je redoutai de rentrer dans cette grande demeure que j’appelais il y a encore quelques mois « chez moi » mais maintenant je ne la considérais pour comme tel, c’était devenu ce cauchemar, je redoutais à chaque instant cette entrée, car je savais qu’il serait là… Plus le temps d’y penser, la porte s’ouvre et c’est lui qui se dresse devant moi… mon cœur se met à battre de plus en plus fort, de plus en plus rapidement, de plus en plus vivement, j’ai peur mais je ne montre rien, je ne laisse pas paraître cette peur qui me dévore les entrailles… Il me prend violemment par le bras et me pousse à l’intérieur, j’étais terrorisé mais encore une fois aucuns signes ne le démontraient… Il me fixa avec un regard menaçant je savais bien ce qui allait m’attendre mon dieu comme j’avais peur…
-Où tu étais petite conne ?
-Tu étais où ?
-Hein ?! Où étais-tu ?
-Tu vas me répondre oui ?
Il prit méchamment mon visage entre ses mains puissantes et serrait, il serrait si fort que mon visage en était déformé, j’avais mal mais je me tu…
-Qu’est ce que tu as à dire salle petite sotte?
-Je t’aime…
Voilà ce que je venais de lui répondre, ironiquement, je ne voulais pas marcher dans son jeu, non, au contraire je venais de le pousser à bout… Soudain il me projeta au sol, ma tête heurta le parquet dans un bruit fracassant, je n’osais pas bouger j’étais tétanisée.. Les coups commençaient à pleuvoir et mon corps était meurtri de douleur, tout devenait noir dans mon esprit, mais j’étais consciente, je ne réagissais pas, j’en avais l’habitude à présent, personne ne pouvait m’aider, ma mère était encore entrain de cuver son vin dans la cave, même si c’était par sa faute que cet homme me frappait je ne lui en voulais pas… Non elle ne se rendait pas compte que son « mari » n’était qu’un salle type sans âme et sans cœur, un fou sortit de l’asile bien trop tôt… Bill, lui était loin de moi, à un concert… depuis que la tournée avait commencé je n’avais que de temps à autre des nouvelles par téléphone et je ne lui disais rien, je ne lui parlais pas de mon mal être je ne voulais pas lui gâcher sa merveilleuse tournée avec mes problèmes… Et Sandra elle était toujours à son stage… Ca ne faisait que 3 mois, encore 9 mois avant de pouvoir reprendre contact avec ma confidente… 9 longs et terrible mois… Je criais à l’intérieur, je souffrais, ressentais chacun de ses coups dans ma poitrine, dans mes jambes, sur la tête… chaque coups devenait de plus en plus douloureux, je sentais encore les précédent… la douleur ne disparaissait pas… AU SECOURS… personne ne serait là comme pour mon combat contre Ana… d’ailleurs je la sentais revenir doucement en moi, je savais qu’elle allait bientôt me dominer à nouveau…


Le début de "Regardes moi encore une fois" c'est vraiment le tout tout début xD


Une nouvelle journée s’apprête à débuter sous une mélodie désagréable, des trombes de trompettes hurle à m’en déchirer les tympans, sans doute encore un coup d’Alphonse, le concierge. J’ouvre difficilement mes yeux bercé par mes paupières, je laisse échapper un léger bâillement de ma mâchoire, je cligne plusieurs fois des yeux et regarde l’heure, 6H00 tout juste, je comprend maintenant, je me suis couché à 1H00 pour parfaire ma chorégraphie pour l’examen qui à lieu dans quelques heures. Je souffle, je n’ai pas envie de me lever, j’aurai préféré rester dans les bras de Morphée encore quelque temps. Je me lève péniblement, je tâte un peu partout contre le mur pour trouver l’interrupteur qui me sortirai de cette obscurité presque totale, la lumière me brûle les yeux, j’ai du mal à gardé mes paupières ouvertes. J’enfile mon peignoir et me dirige vers la salle de bain, je me faufile sous la douche et me détend sous cette eau à température ambiante.

Le milieu de "Pense à moi même si je suis loin de toi…"

J'ai pas écris la fin ni le début na' j'ai écris le milieu xD je sais pas pourquoi mais j'étais inspiré, j'espère que c'est quand même compréhansible!


Sans comprendre comment, pourquoi et quand je vis cette arme se pointer dans ma direction, la fin était proche, mes paupières se déposèrent lentement sur mes yeux, je ne distinguais plus rien… J’allais me sacrifier pour eux, pour lui… Par amour, j’ai promis de les protéger jusqu’au bout… C’était la fin d’une histoire qui n’avait pas encore commencé mais qui se promettait d’être merveilleuse… J’aurai tellement aimé y goutter rien qu’une seule fois… Ce baiser secret dont je rêvais il n’y en aurait pas, ça aura été une belle histoire rêvé… Je sens son regard sur moi, je ne sais ni comment ni pourquoi mais je le sens… Le souvenir de ces journées passées à rire et rire encore à s’en tordre le ventre, ces journées à s’écouter, ces journées à se regarder car nous n’avions même plus besoin de mots pour ce comprendre… Je perçus un doigt se poser sur la gâchette…
- Allez tire espèce d’enfoiré ! TIRE !
Un bruit assourdissant retentit dans la pièce sombre et lugubre, j’avais en même temps perçus un « NON ! » comment ? Je ne ressentais pas la moindre douleur, serai-je déjà morte ? Non ! Mes paupières se levèrent doucement et mon visage se rempli de larmes et d’horreur lorsque sur le sol, je vis une longue coulée de sang et son corps inanimé, mon cœur hurlait, hurlait à m’en rompre la poitrine, il hurlait si fort que tout sortit, mes cris plus fort les uns que les autres, ma rage qui ne faisait que grandir à chaque vision de son corps sans vie sur le sol… Les larmes perlèrent à présent sur mon visage… La rage devint trop forte et s’empara de mon corps tout entier, je me jetai contre celui que venait de plonger mon existence dans le néant complet.
-Tu vas me le payer, lâche !
- Il n’avait qu’à réfléchir un peu ce petit merdeux !
Un rire sournois sortait de cet horrible silhouette qui me ressemblait tant… Je plaquai violemment son corps contre le mur glacial de ce lieu morbide, il n’eu pas le temps de réagir, je le frappai, encore et encore, toujours et toujours plus fort, bientôt son corps s’effondra sur sol, et je le frappai, je ne pouvais m’arrêter, mes poings recouvert de son sang, j’avais envie de vomir, nous partagions le même sang… Ces mots ne faisaient qu’amplifier mes coups… Il prononça des mots, ses derniers mots et ces mots j’aurai préféré ne jamais les entendre, je n’étais pas prête, malgré avoir passé ma vie à m’y préparer…
-On est du même sang tout les deux, au fond tu sais tout aussi bien que moi nous sommes les mêmes…
Il ne respirait plus, son cœur n’émettait plus le moindre battement, son âme venait de rejoindre les enfers… Aussitôt je me précipitai vers ce corps que j’aimais tant, celui de Bill… Il venait de ce sacrifier pour moi… Mes larmes perlèrent plus encore, je venais d’épuiser le peu de force qu’il me restait pour l’anéantir, mon corps livide de sens s’effondra aux côtés de mon petit ange… Et plus rien, le noir complet, le néant, plus rien, plus aucuns bruits, plus rien, plus aucunes images, plus rien, aucuns mouvement…

Je me réveille… J’ai mal, ce mal, je ne pourrai pas le qualifier, ni dire ce qui me faisait le plus souffrir, mon corps affaiblit ou bien mon cœur meurtri par le mal et la culpabilité… Tout me revint en mémoire… Cette scène, ces images, son corps… Bill… BILL ! Où est-il ? Je suis seule dans cette pièce vide, seul le bip permanent et régulier venait rompre ce silence pesant qui m’était à présent insupportable… Et ces murs blancs, trop blancs à m’en donner mal au crâne, comme si la douleur n’était pas déjà assez forte… Je compris bien vite où j’étais, dans un hôpital… Je HAIS les hôpitaux… Lorsque je voulu me lever, je sentis une pression sur mon poignet, je HAIS la pression, aussitôt, je l’éliminai violemment et une légère vague de sang s’échappa de celui-ci. Je sortis de cette prison blanche pour atterrir dans un espace bien pire, je ne savais pas où poser mes yeux azurs dans cette endroit immense où tout les gens se ressemblaient, tout semblable… Quelle horreur, je HAIS tout ce qui est identique… Une personne me bouscule violemment dans sa course, elle aussi vêtue d’une blouse blanche, elle me regarde intriguée…
-Qu’est ce que vous faites là ?
-Où est-il ?
-Pardon ?
-Où est Bill ? Où est-il ?
-Oh… Je vois… Je suis sincèrement désolé…
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